Renée Vivien, poétesse de l'amour

Nom :  Pauline Mary Tarn
Pseudo :  Renée Vivien
Surnom : Sapho 1900
(il a été donné à Renée Vivien par l'écrivain André Billy, dans L'Époque 1900.)
Parents :  JohnTarn et Mary Gilett Bennett
Date de naissance :   11 juin 1877
Lieu de naissance : Londres
Date de décès :  18 novembre 1909
Lieu de décès : 23, avenue du bois de Boulogne, Paris 16ème
Nationalité : Anglo-américaine
Conjointes : Natalie Clifford Barney, Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar 
Etudes :  Grec, italien, littérature 
Métiers : Poétesse 

Acte de décès de John Tarn - document : I.G. Grivès

 FAMILLE et ENFANCE

Pauline Mary Tarn naît en 1877, le 11 juin à Londres. Sa mère, Mary Gilett Bennett, rentière et américaine (1856 -1943, 24 rue Hyde Park, Londres) originaire de Jackson, dans le Michigan descend par son père d'une ancienne famille française du Bergerac dont l'ancêtre est Jacques de Gylet (1549-1600). John Tarn, lui, est anglais et a fait fortune dans des investissements immobiliers. Ses parents se sont rencontrés à Honolulu et se marient rapidement. Après la naissance de Pauline, ils emménagent à Paris, au 23 avenue du bois de Boulogne dans le 16ème arrondissement (l'appartement donne sur un jardin japonais) où John va mourir le 11 octobre 1886 lorsque Pauline à 9 ans. Il lui lègue sa fortune, mais la mère de Vivien tente de s'emparer de la fortune en la déclarant légalement folle. Le complot échoue et Vivien est enlevée dans un premier temps à sa mère et considérée comme pupille de la couronne par le tribunal jusqu'à ce qu'elle atteigne sa majorité. Les liens entre la mère et la fille se distende.

Mary Gilett Bennett, mère de Renée Vivien

ETUDES et VIOLETTE

Pauline étudie au départ à Paris, puis au pensionnat de Fontainebleau avec sa sœur cadette Antoinette. La fortune de son père la met à l'abri du besoin et lui permet de fréquenter les meilleures écoles. C'est là qu'elle rencontre celle qui va devenir son premier amour, Violette Shilito, une américaine qui inspirera à Vivien son amour des fleurs violettes après la mort de celle-ci. Avec elle, elle se moque des hommes qu'elles trouvent toutes deux laids. Enfin, c'est surtout des bourgeois dont elle se moque, ces hommes qui entretiennent des maîtresses à grands frais.
Violette est une jeune femme très intelligente qui parle le grec et l'italien en plus du français. Son esprit vif subjugue Pauline qui se reconnait en elle. Leur lien est si fort et leurs comportements si tendres qu’ils éveillent les soupçons. Leur intimité est exaltée par des traits de souffrances communes, le spleen, la mélancolie d'autant que Pauline perd son oncle, frère de son père.

Violette Shillito-Beinecke

Sa mère, Mary Gilett se remarie et repart à Londres entraînant Pauline et sa sœur cadette Antoinette dans son sillage. Pour Pauline c'est un vrai déchirement d'autant que cela signifie la séparation d'avec Violette. La voilà qui se retrouve donc à Londres, une ville qu'elle exècre notamment à cause de son brouillard persistant. A peine trouve-t-elle quelques plaisirs lors de voyages qui lui permettent de découvrir l'Europe avec la Suisse et la Norvège.

Pauline et sa jeune soeur, Antoinette, dite Toinette

Heureusement grâce aux vacances, elle retrouve Violet et la gouvernante de celle-ci, Mlle Méjean dont elle aime à se dire être la "nièce". C'est d'ailleurs cette gouvernante qui va inciter Pauline à rédiger ses premiers vers.

Renée Vivien

 LES LECTURES et AMEDEE MOULLEE

Pauline veut secouer la critique en prenant le contrepied de ce que font les hommes. Elle veut se mesurer à eux, jouer sur leur terrain et en même temps réhabiliter le mélodrame dans le poème. Pour parfaire sa culture, elle apprend l'italien, lit Dante qu'elle traduira, s'imprègne de Zola, apprend le grec pour lire Platon, Sapho, écoute du Wagner, s'imprègne de Victor Hugo et dévore les livres pour parfaire sa culture autant littéraire que politique. Farouche défenderesse de l'abolition de la peine de mort, elle est également favorable à une vision de l'Europe des nations. Elle hait la façon dont les femmes sont traitées dans la société et l'écrit tout en se lamentant d'être à Londres où elle se sent désespéramment seule. Et puis un jour, elle rencontre le cousin d'une de ses amies. Il s'appelle Amédée Moulée, est poète. Elle a 17 ans, lui est quinquagénaire et marié. Peu importe, le cœur de Pauline s'enflamme et tous les deux commencent à échanger une correspondance. Si celle-ci se montre pressante du côté de Pauline, Amédée réfrène ses avances. Il comprend certainement que ce sont ses poèmes qui la font vibrer et non lui. Sa mère découvre les lettres, une violente dispute éclate entre elles deux. Pauline fugue, menace, et se retrouve enfermée. Pauline propose de rejoindre Amédée en France, il refuse. La rupture est consommée, ce sera la fin le 18 juillet 1896 de cette amitié amoureuse. Amédée aura été son premier conseiller littéraire, celui qui lui aura appris comment construire les vers et sûrement son seul coup de cœur pour un homme. 

Pauline n'a à présent qu'une envie, retrouver Violet. Ce sera chose faite en étant émancipée. De retour à Paris, elle s'installe dans l'appartement familial qui est dorénavant le sien, celui de son père au 23 avenue de Boulogne. Sa nouvelle vie peut commencer comme une lesbienne à part entière, et vêtue de vêtements pour hommes du 18ème siècle.

Renée Vivien et Natalie Clifford Barney

 NATALIE CLIFFORD BARNEY et 1ère PUBLICATION

Il semble que ce soit Violet qui ait présentée Natalie avec qui elle était amie à Pauline lors d'une matinée au Théâtre-Français vers la fin de 1899. Les familles Barney, CLifford et Shilito se connaissaient depuis longtemps aux États-Unis et fréquentaient les mêmes cercles et c'est tout naturellement que les deux jeunes femmes se fréquentaient à Paris.
Pauline est tombée quelques temps plus tôt sur le premier recueil de poèmes de Natalie Barney ("Quelques portraits sonnets d'une femme", 1900) et elle n'ose l'approcher en raison de sa grande timidité. Dans ce recueil de poèmes Natalie Barney célèbre ses amis et ses amantes. Pauline demande alors à Violet de les présenter. Ce qui sera donc fait au Théâtre-Français. La deuxième rencontre a lieu dans le bois de Boulogne où Pauline, récite des vers à Natalie : "Mon âme se repose enfin... Je vais dormir cette nuit de la plus belle des morts".

Renée Vivien en habit directoire et Natalie Clifford Barney

Les deux jeunes femmes ont vingt ans et c'est le coup de foudre qui s'empare d'elles alors qu'elles sont à l'opposé l'une de l'autre. Pauline est quelque peu éteinte alors que Natalie bouillonne. Les deux femmes échangent des vers et Natalie, subjuguée par le talent de sa maitresse propose de la publier. Pauline se choisit un pseudonyme, ce sera celui de Renée Vivien. Mais avant que ne soit publié sa première œuvre, Pauline se rend au chevet de Violet qui est souffrante de la tuberculose à Cannes. Renée en effet a reçu un télégramme lui annonçant que son amie était au plus mal. Elle prend le premier train pour rejoindre son amie d'enfance.  Natalie reçoit un autre télégramme annonçant la mort de Violet à l'hôpital Sunny Bank de Cannes (un hôpital construit en 1894 pour les membres de la colonie britannique). Elle avait 24 ans et est décédée de la fièvre thyphoïde le 6 avril 1901.

Cette mort va plonger Renée un peu plus dans la mélancolie.

Renée Vivien

De retour à Paris, le cœur lourd, Renée fait paraître sous l'égide de Natalie, Études et Préludes, en 1901, puis Cendres et Poussières en 1902. La critique est enthousiaste et salue le talent de ce jeune poète (en pensant qu'il s'agit d'un homme) qui sait comment raconter l'amour pour sa jeune maîtresse, ce qui fait beaucoup rire les deux jeunes femmes. A ceux qui l'interrogent, elle ose mettre en avant ses idées : la fin du patriarcat, le refus de la maternité.
Du côté émotionnel, Renée s'assombrit, rattrapée peut-être par la notion chrétienne du péché dont elle a du mal à se défaire. Elle voudrait que Natalie soit toute à elle, ce n'est pas possible. Natalie aime plaire, rire, être sociable, tout l'inverse de Renée qui est timide et gauche. Les deux se séparent, se déchirent, se rabibochent pour mieux se séparer à nouveau.

Renée quitte Natalie trouvant ses multiples et quotidiennes infidélités accablantes, refusant même, à son retour des États-Unis, de la revoir. Natalie, qui ne se résignera jamais à cette séparation, fera des efforts acharnés jusqu'à la mort de Renée pour la reconquérir, envoyant des amis communs dont Pierre Louÿs pour plaider en son nom, ou lui adressant des fleurs et des lettres où elle lui demandait de revenir sur sa décision.

La Baronne Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar

 LA BARONNE HELENE de ZUYLEN de NYEVELT et NATALIE

Renée Vivien pour oublier, se met à voyager, beaucoup. De Nice où elle possède une maison, elle prend le bateau pour le Japon, l’Égypte, visite Jérusalem, etc.

Au retour, elle rencontre la très riche Baronne Hélène de Zuylen, née de Rotschild et surnommée "La brioche" qui est de 14 ans son aînée. La Baronne est mariée à un Baron belge chrétien et s'est convertie au catholicisme au grand dam de sa mère, juive intégriste. Elle est mère de deux enfants quand elle rencontre Vivien. Peu importe, elles entament une relation discrète qui va s'étendre sur six ans et qui seront peut-être les années les plus sereines pour Renée avant qu'elles ne deviennent plus dérangeantes. Renée Vivien dira d'elle "cet archange de Mme de Zuylen avant de devenir un tyran jaloux et sadique qui m'emprisonne".

Hélène semble prendre soin d'elle et être comme une seconde mère pour elle. Leur relation est si forte que Renée dira dans une lettre à son confident, le journaliste français Jean Charles-Brun, qu'elle se considérait comme mariée à la baronne. Renée apporte à la baronne, amoureuse de littérature, une collaboration avec elle sous le pseudonyme collectif de Paule Riversdale. L'attribution réelle des ouvrages écrits est incertaine, mais les chercheurs pensent qu'ils ont été rédigés par Renée Vivien ou au minimum en très grande partie par Renée Vivien.

Natalie Clifford Barney et Hélène de Zuylen

Jalouse, Hélène la fait surveiller par ses femmes de chambre, peut-être pour s'assurer que Renée ne boive pas trop, et ne cherche à se suicider. Pour d'autres, cette surveillance serait plutôt le fait de la jalousie, cherchant à tout prix à empêcher Renée de retomber dans les bras de Natalie Barney qui cherche à revoir celle qu'elle appelle "Paul". Lors d'un repas, Colette dira que la Baronne vint demander par un porteur à Renée de rentrer ce que celle-ci fit aussitôt sans demander son reste.
L’étau semble se relâcher en 1904 quand Renée et Natalie se retrouvent au festival de Bayreuth qui rend hommage à Wagner qu'affectionne notre poétesse. Natalie reprend sa cour, des rendez-vous sont manqués et puis ce sont les retrouvailles, plus passionnées que jamais. Les deux jeunes femmes partent pour Mytilène où Renée à une maison. Les deux femmes y restent plusieurs semaines, vivent comme un couple, elles sont toute entière l'une à l'autre. De cette escapade naîtra un récit passionné "Une femme m'apparut" en 1904 (qui sera étrillé par la critique ce qui incitera Renée Vivien à ne plus publier que des poèmes et plus aucun récit). Malheureusement pour elles deux, l'escapade va prendre fin quand la Baronne fait part de son arrivée. Effrayée par sa trahison, Renée rentre précipitamment à Paris tout en laissant entendre à Natalie qu'elle va rompre définitivement avec Hélène. Elle n'en fera rien et renoncera même à Natalie par peur de voir sa maitresse la tromper et devoir la partager avec d'autres femmes.
Les démons de Renée, sa mélancolie, son mal-être l'assaillent alors de plus belle. Elle a du mal à dormir et prend pour tenter de voler quelques heures de sommeil du chloral qu'elle additionne à l'alcool qu'elle boit à jeun, et montre des signes d'anorexie.

Lettres de Renée Vivien et de Kerimé Turkhan-Pacha

 KERIME TURKHAN-PACHA

 Au printemps 1904, Renée reçoit une lettre d'une admiratrice qui lui écrit depuis Constantinople. Une jeune femme nommé Kérimé, éduquée à la française avait acheté une des œuvres de Renée dans une librairie. Ce fut le départ d'une correspondance qui va voir l'échange d'une centaine de lettres avant que les deux ne se rencontre à Bizance, en 1905. A chacun de ses séjours à Lesbos, Renée passe quelques jours à Istanbul.

Kérimé Turkhan-Pacha est très belle et d'une grande érudition. Mariée à un diplomate (probablement Turhan Hüsnî Pacha), Kérimé est une femme voilée, car musulmane et à cette époque enceinte. Elles ne se verront qu'en de rares occasions, ce qui laisse Renée sur sa faim. Cependant, leurs échanges lui procure un réconfort et lui permet de continuer ses voyages même si cela n'est que pour se fuir alors même que sa santé se dégrade.

En 1907, la Baronne quitte brusquement Vivien pour une autre femme. Profondément choquée et humiliée, Renée fuit au Japon et à Hawaï avec sa mère, tombant gravement malade pendant le voyage.

Autre coup du sort, les lettres avec Kerimé vont s'estomper et leur amour avec, en 1908 quand celle-ci part pour Saint-Petersbourg pour suivre son mari en poste. C'est un nouveau coup dur pour Renée. Plus tard, Kérimé dira à Yves le Dantec que Renée fut "le plus joli souvenir de ma vie".

 Vivien est terriblement affectée par ces pertes et sa santé mentale plonge un peu plus. Elle se tourne de plus en plus vers l'alcool, la drogue et financièrement commence à avoir de nombreuses dettes. Plongée dans une dépression suicidaire, elle refuse de se nourrir convenablement.

Olive cutance - Emilienne d'Alençon - Eva Palmer

 LES AUTRES

Renée Vivien ne s'est jamais montrée très fidèle au cours de sa vie dans ses amours et elle eut de nombreuses passades avec d'autres amies. Parmi celle-ci, on peut citer : Olive Custance, Madeleine Rouveirollis, Jeanne de Bellune cette « ivrognesse au visage rouge et sans beauté », selon Natalie Barney, Emilienne d'Alençon, Eva Palmer.

Renée Vivien

 LA FIN

Renée, plus perdue que jamais et malade tente de se suicider au ladanum alors qu'elle se trouve à Londres, s'allongeant sur son divan avec un bouquet de violettes sur son cœur. L'année suivante, son corps s'affaiblit un peu plus, elle est atteinte d'une pleurésie qui la cloue au lit, puis se sont des névrites qui la submerge. Quand elle parvient à se lever, elle ne marche plus qu'avec une canne. Sentant sa fin venir, elle vend certains de ses bibelots, notamment ses bouddhas, met ses papiers en ordre, règle ses dettes, fait son testament, et retrouve la religion catholique se convertissant sur son lit de mort.
Mort qui a lieu le 18 novembre 1909, à 6h45 du matin. Elle avait à peine 32 ans.
Son décès serait attribué, à une « congestion pulmonaire », due certainement à une pneumonie compliquée par l'alcoolisme et l'anorexie.

Acte de décès de Renée Vivien - document : I. Girard Grivès

Natalie Clifford Barney venue lui rendre visite avec un bouquet de violettes, apprend en arrivant que Renée vient de trépasser. Frappée par la nouvelle, l'Amazone part s'effondrer de chagrin sur un banc.
C'est la Baronne de Zuylen qui s'occupera des funérailles de Renée Vivien. Elle lui fera un office à St-Honoré d'Eylau et Renée sera inuhmée auprès de son père.
Hélène de Zuylen trouvant la tombe trop austère fit alors élever une chapelle néo-gothique et graver l'épitaphe que Renée avait composée pour elle-même :

"Voilà la porte d'où je sors...
O mes roses et mes épines !
Qu'importe l'autrefois ? Je dors
En songeant aux choses divines...
Voici donc mon âme ravie,
Car elle s'apaise et s'endort
Ayant, pour l'amour de la Mort,
Pardonné ce crime : la vie"

Hélène de Zuylen fleurira sa tombe au cimetière de Passy jusqu'à sa propre mort.
Il est possible de lire cette fin de vie difficile dans Le Pur et l'Impur écrit par Colette, paru en 1932, ou dans les Souvenirs indiscrets de Natalie Clifford Barney parus en 1960.

Une plaque porte son nom dans le quartier du Marais à Paris, 3ème arrondissement, à l'intersection de la rue du Temple et de la rue des Haudriettes.

Il existe un prix de poésie en son hommage, le prix Renée-Vivien, décerné pour honorer un recueil de poésie possédant des affinités thématiques avec la poétesse. De grands noms de la littérature française se sont vu remettre ce prix (Lucie Delarue-Mardrus, Marguerite Yourcenar, entre autres).

Cimetière de Passy, tombe de Renée Vivien - Photo : Jean Daniel

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Liste des œuvres

• Études et préludes : recueil de poèmes, Paris, Éditions Alphonse Lemerre, 1901,
• Brumes de fjords : prose poétique, Paris, Éditions Alphonse Lemerre, 1902,
• Cendres et poussières : recueil de poèmes, Paris, Éditions Alphonse Lemerre, 1902,
• Évocations : recueil de poèmes, Paris, Éditions Alphonse Lemerre, 1903,
• Sapho, recueil de traductions et d'adaptations des textes de la poétesse grecque Sappho.
• Du vert au violet, prose poétique, première signature Renée Vivien ; Lemerre 1903.
• Une femme m’apparut (1904), roman autobiographique ;
• La Dame à la louve : nouvelles, Paris, Éditions Alphonse Lemerre, 1904, 224 p.
• Les Kitharèdes (1904), traductions modernes de huit poétesses grecques ;
• La Vénus des aveugles (1904), recueil de poèmes ;
• Une femme m'apparut (1905)
• Poèmes en prose, Paris, Éditions E. Sansot et C^ie, 1905-1915, 44 p.
• À l'heure des mains jointes (1906), recueil de poèmes.
• Flambeaux éteints (1907), recueil de poèmes.
• Chansons pour mon ombre (1907), anthologie poétique publiée sous le nom de Pauline M. Tarn ;
• Plusieurs proses ironiques et satiriques (1907) ;
• L'Album de Sylvestre (1908), volume d'aphorismes ;
• Sillages, Paris, Éditions E. Sansot et C^ie, 1908, 189 p.
• Anne Boleyn (1909), biographie ;
• Anthologie de ses poèmes en prose après remaniement (1909) ;
• Œuvres intimes inédites : Le papillon de l'âme, publication posthume en 2011 ;
• Dans un coin de violettes, recueil posthume de poèmes (publié en 1910) ;
• Haillons recueil posthume de poèmes (publié en 1910).
• Le Vent des vaisseaux, Paris, Éditions E. Sansot, 1921

Renée Vivien a également écrit plus de dix ouvrages sous le pseudonyme de Paule Riversdale ou en collaboration avec Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar.

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Sources :
- https://www.cave-a-poemes.org/page.php?id=535
- https://stringfixer.com/fr/Renee_Vivien
- https://www.jeanne-magazine.com/le-magazine/2020/03/29/portrait-renee-vivien-sapho-1900_19241/
- http://academiereneevivien.c.a.f.unblog.fr/files/2020/11/conference-renee-vivien-parfum-dune-ombre-.pdf
- https://histoires-litteraires.fr/leditorial-du-n66/
- http://www.elisarolle.com/queerplaces/pqrst/Ren%C3%A9e%20Vivien.html